Les données sont claires : les services de consommation et de traitement ne se limitent pas à exercer un impact neutre sur la sécurité des collectivités, mais ils l’améliorent activement.
Plusieurs études ont approfondi la relation entre les SCT et les taux de criminalité, et les résultats sont constants :
- Une étude approfondie analysant les statistiques locales de la criminalité à Vancouver a révélé que la mise en place d’un centre d’injection supervisée n’a pas entraîné de hausse du nombre d’incidents liés au trafic de drogue ni le nombre d’agressions ou de vols dans les quartiers environnants.
- Une autre étude portant sur les personnes qui s’injectent des drogues à Vancouver a révélé que les visites fréquentes dans les centres d’injection supervisée n’avaient aucune corrélation avec les incarcérations récentes.
- L’ouverture d’un centre d’injection supervisée à Sydney, en Australie, n’a pas entraîné de changements significatifs dans les incidents enregistrés par la police, qu’il s’agisse de vols, de cambriolages, de possession de drogue ou de délits liés au trafic de drogue.
En outre, les SCT contribuent à améliorer l’ordre et la sécurité publics.
L’un des avantages les plus notables des SCT est la réduction du nombre de seringues et d’attirails de drogue jetés et du nombre de cas de consommation de drogues en public.
Depuis l’ouverture d’un site de SCT à Guelph, la communauté constate qu’il y a moins de seringues jetées, moins de visites aux urgences et moins de surdoses dues à un empoisonnement aux opioïdes.
Cela permet non seulement de renforcer la sécurité des espaces publics, mais aussi de réduire les risques liés à la consommation de drogues non supervisée.
L’emplacement stratégique des SCT dans des quartiers où la consommation de drogue en public est répandue n’est pas un hasard.
Il s’agit d’un effort délibéré pour traiter le problème à la racine, en veillant à ce que les personnes qui ont le plus besoin de ces services puissent y accéder facilement.
Alors que nous poursuivons nos efforts collectifs pour faire face à la crise généralisée d’empoisonnement aux drogues, il est essentiel de fonder nos stratégies sur des données probantes et des faits.
Les SCT témoignent des changements positifs que les interventions fondées sur des données probantes peuvent apporter à notre collectivité.
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