Mars est le Mois de la sensibilisation au jeu problématique, une initiative annuelle visant à sensibiliser le public aux méfaits du jeu, grâce à la prévention, à des services de traitement, d’aiguillage et de rétablissement. Avec l’augmentation de la prévalence du jeu en ligne et de son accès (en particulier le poker en ligne et les paris sportifs), une meilleure compréhension des signes et symptômes qui distinguent le jeu récréatif du jeu problématique peut être utile aux personnes qui sont aux prises avec le jeu, à leurs proches et à notre communauté dans son ensemble.
La dopamine, un neurotransmetteur qui fait partie du système de récompense de notre cerveau, est libérée en grandes quantités lorsque l’on joue, de la même manière que lorsque l’on consomme des drogues ou de l’alcool. Le cerveau apprend quelle substance et quel comportement produit cette réaction, et il les recherche. Votre cerveau peut devenir dépendant au jeu de la même manière qu’il peut devenir dépendant aux substances. Bien que de nombreuses personnes jouent de manière récréative, le jeu peut devenir problématique pour certaines personnes.
Les personnes qui ont un problème de jeu disent souvent :
- qu’elles ressentent le besoin de parier des sommes d’argent de plus en plus élevées pour atteindre le niveau de satisfaction désiré;
- qu’elles sont agitées ou irritables lorsqu’elles essaient de réduire ou d’arrêter leurs activités de jeu;
- que le jeu occupe une grande partie de leurs pensées;
- qu’elles jouent quand elles se sentent angoissées pour faire face à des émotions difficiles.
Les méfaits liés au jeu comprennent souvent des pertes financières, des problèmes de santé mentale, la consommation de substances et des idées suicidaires. Ces facteurs peuvent entraîner des répercussions durables sur les particuliers et leurs familles. Les jeunes sont particulièrement vulnérables. Les sondages révèlent que le nombre d’étudiantes et d’étudiants de l’Ontario qui déclarent miser de l’argent sur des jeux en ligne a augmenté considérablement, passant de 4 % en 2019 à 15 % en 2021.
Comme plus de 300 000 Canadiennes et Canadiens sont à risque de subir des méfaits liés au jeu, l’ACSM recommande d’adopter une approche de santé publique pour réglementer les jeux en ligne. Le jeu en ligne encourage le jeu en continu, car il permet d’accéder à de multiples plateformes de jeu, ce qui réduit l’efficacité des paramètres de fixation de limites. Le nombre de personnes qui jouent en ligne continue d’augmenter. Selon le dernier rapport de Jeux en ligne